tag:blogger.com,1999:blog-34948701730708515432024-03-05T17:50:49.512-08:00mes poemesPlainehttp://www.blogger.com/profile/16591603173706996122noreply@blogger.comBlogger12125tag:blogger.com,1999:blog-3494870173070851543.post-17366955685030166282009-10-08T17:06:00.000-07:002009-10-08T17:09:31.936-07:00Pour que le temps revienne encore<span style="font-family:arial;">Pour que le temps revienne encore<br /><br />Douce période d’enfance quand nous courions encore les pistes d’Akradio<br />Joyeux moments d’insouciance quand nous fouillions les forêts du Banco<br />Où es-tu passé, ô doux temps insaisissable, dans notre mémoire si vite passée?<br />Pour que revienne encore ce temps naïf qui, autrefois, nous faisait tout chasser.<br /><br />Il me reste encore ce temps si beau où dans les rues d’Adjamé et de Dabou<br />Nous passions, Yves et autres amis des heures et des ivresses jugées tabou<br />Mais, nous étions si jeunes et si beaux. Si jeunes et si friands de ce temps<br />Si grands et si immortels que tout le reste était vent, purée et oui, embêtant.<br /><br />Pour que le temps revienne encore, quand je donnai mon premier et niais baiser<br />Pour que le temps revienne encore, quand je criai mon premier soupir de joie<br />A la vue de Bénédicte, celle que je n’aurai plus jamais aimée, loin de ma foi<br />A la vue du temps des perles, aux douces nuitées infinies qui faisaient jaser<br /><br />Reviens-nous encore temps poussière qui coule et s’écoule avec nos larmes<br />Temps immortel, temps jadis, temps autant doux qui enflamme le lendemain<br />Viens nous bercer de tes belles berceuses puisées depuis les rives de Parme<br />Avec tes bras remplis de bonheurs toujours insondables pour un autre matin<br /><br />Pour que demain impénétrable et plein d’espoir arrive toujours au bon moment<br />Sonne temps, les moments d’une belle époque passée et qui vire à l’avenir<br />Sonne temps, les instants inoubliables d’une assurance nouvelle sur le néant<br />Quand tu ramènes nos doux souvenirs et les rends en un futur qui fait sourire.<br /><br />Plaine<br /><br /><br /></span>Plainehttp://www.blogger.com/profile/16591603173706996122noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3494870173070851543.post-78667059552250460122009-10-08T05:27:00.000-07:002009-10-08T17:20:13.071-07:00Coupé-décalé<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0Nr_9xNInPJsQVSCiyt0tE6DDWZQEXuhlZyHpj-F9-I0pctdf5g-1-sHU12lqFLsml-u5Rfl0bLqeZEiERtBye3ZXMlKgl_9Q3JVpT2k6YoTXZ9lcikkgxaMo02krlNWQs2bfTOnKui0/s1600-h/dvd--douk-saga-affaire.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 224px; DISPLAY: block; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5390205302512596210" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0Nr_9xNInPJsQVSCiyt0tE6DDWZQEXuhlZyHpj-F9-I0pctdf5g-1-sHU12lqFLsml-u5Rfl0bLqeZEiERtBye3ZXMlKgl_9Q3JVpT2k6YoTXZ9lcikkgxaMo02krlNWQs2bfTOnKui0/s320/dvd--douk-saga-affaire.jpg" /></a><br /><div>Coupé-décalé<br /><br />Il faut faroter, ils sont bien arrivés.<br />C’est pas petit boucan, ils sont sapés.<br />Un décalement à la Rue Princesse<br />Où la musique règne sans cesse<br /><br />Farotement, farotement, farotement<br />Avec ses grands borôs d’enjaillement<br />Et la Jet Set, tu as vu ma pointinini ?<br />Ça, je te dis, ce pour teuuh la go petini<br /><br />Il faut travailler, et puis décaler<br />Les ray-ban en plein obscur<br />Le collant qui manque de péter<br />Voilà le boucantier pur et dur<br /><br />Cigare aux lèvres, le regard intense<br />Un pas en avant, la main qui danse<br />Et les billets de banque, vraiment !<br />C’est le courage du travaillement<br /><br />Il faut couper. Couper les autres<br />Pour réjouir les uns de la pègre<br />En toute vérité, en toute sagacité<br />Pour Douk Saga qui quitta la cité<br /><br />Il faut sauver le couper décaler<br />C’est le genre qui nous fait aller<br />Dans Marcos, Willy et Deux-Plates<br />Qui se danse à Londres et aux States<br /><br />Il faut faroter, mais ne jamais oublier<br />Que Babi, c’est bien la ville de la joie<br />Qui ne se laissera plus jamais lier<br />Comme dans les temps autrefois<br /><br />J’ai besoin d’un sérieux atalakou<br />Où est passé DJ Mouloukoukou ?<br />Allez, tout le monde en position<br />Pour que le vin soit notre potion !<br /><br />Versace, Big Manager, petit Momo<br />Lance la musique David Monsoh<br />Equilibrer, Molaré, coupé-décalé<br />Petit vélo, sagacité, on a travaillé<br /><br />Plaine<br /><br /><br /></div><div></div>Plainehttp://www.blogger.com/profile/16591603173706996122noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3494870173070851543.post-67405557391366495222009-10-07T07:06:00.001-07:002009-10-07T07:08:40.774-07:00vivre<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9kBvbyYD9mBiCbxV7KuXwZ_yanF19SImRNfIo-1AzcsViECkainzxCnAPcEULjx-Aw77tLg65Pq1OTDl6YG5TDd8F4WOaWGUv0ynjtqqQi9DtI8B1kTRjKXul__uYjRv9pb5YFk_QAFA/s1600-h/memi.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5389859752131905778" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9kBvbyYD9mBiCbxV7KuXwZ_yanF19SImRNfIo-1AzcsViECkainzxCnAPcEULjx-Aw77tLg65Pq1OTDl6YG5TDd8F4WOaWGUv0ynjtqqQi9DtI8B1kTRjKXul__uYjRv9pb5YFk_QAFA/s320/memi.jpg" /></a><br /><div>Vivre<br /><br />L'aventure qui me lorgne narquois du coin de l'œil<br />Ce soir, le temps s'est encore passé du grand soleil<br />Et les rues ont été désertées de mes meilleurs amis<br />Tous, un à un, ils ont fuit le silence dur et sont partis<br /><br />Seul et pourtant, moi, je veux vivre mon amertume<br />Vivre de ma nostalgie, vivre lentement ma douleur<br />Vivre des opportunités passées à titre posthume<br />Vivre désormais au-delà et à jamais dans ma douceur<br /><br />Soudain, dans l'élan du vide sauvage et inexpliqué<br />Une main tendue m'élève vers des lendemains sûrs<br />Les tambours de la victoire sonnent enfin, clairs et purs<br />Des sons de joie, jubilant de partout, ont comme tiqué<br /><br />Moi, je vivrai. Des jours de longs rêves enfin réalisés<br />Vivre enfin mon bonheur d’enfant des brises marines<br />Vivre enfin mes origines célestes longtemps enlisées<br />Vivre enfin mes jours meilleurs le long des forêts fines<br /><br />Mes enfants enfin retrouvés et qui ne savent plus dire papa<br />Dans leurs yeux perdus dans le temps, je compte leurs pas<br />Comme marchant sur une lune sans fond et sans tréfonds<br />Nous nous regardons de ce regard intime, immense et long<br /><br />Je veux vivre encore ce temps des hameaux recouverts de vert<br />Je veux marcher le long de la rue, avec mes trois enfants<br />Mains dans la main en été, en automne comme en hiver<br />Quand les chants de noël berçaient nos douces nuits d’antan<br /><br /><br />Plaine</div>Plainehttp://www.blogger.com/profile/16591603173706996122noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3494870173070851543.post-63853322206960321502009-10-07T06:57:00.000-07:002009-10-08T17:19:49.758-07:00Hommage a Franck<span style="font-family:arial;color:#3333ff;">Hommage à Franck<br /><br />Est-il vrai que tu es parti pour ne plus jamais revenir ?<br />Pourtant tu me disais encore, en ce matin frileux d’hiver<br />Que tu partais au pays et que tu reviendrais sans périr<br />Mais, ce soir j’ai appris que ton espoir était du revers<br /><br />On dit que les morts reçoivent toujours des belles homélies<br />Cela l’était aussi vrai pour toi, mais je n’y étais pas là, enfin<br />Pour rendre le dernier respect que mérite ton âme des impies<br />Quand l’aube céleste t’ouvre ses bras de joie et son nid divin<br /><br />Nous ne parlerons plus Afrique, de ses voies et de ses maux<br />De ses fils et filles qui ont tant souffert le martyr du maitre<br />De ses leaders politiques qui oublient très vite nos fardeaux<br />Et qui se transforment très vite en bourreaux et en traitres<br /><br />Tu inspirais respect de la gauche et admiration de la droite<br />Sans fard ni flamme aucuns, tu vivais ta petite vie tranquille<br />Loin des brumes et bruits des grands centres et des villes<br />Ta vie ici n’aurait pas été vaine, elle n’aurait pas été plate<br /><br />Ceux qui t’ont connu se souviendront de cette voix hésitante<br />Qui tremble à chaque mot comme pour ne pas heurter l’autre<br />De compassion, tu débordes avec une forte patience enivrante.<br />Repose en paix Francky ! Tu auras vécu utile sur la poutre.<br /><br />Tes enfants te pleurent encore. Elles te pleureront longtemps<br />Ta femme, si seule et si abandonnée pleurera éternellement<br />Ta douce terre natale revendiquera ton corps perdu ailleurs<br />Pour un fils immense qui ne sera jamais plus le leur.<br /><br /><br /><br />Plaine<br /><br /><br /><br /><br /><br /></span>Plainehttp://www.blogger.com/profile/16591603173706996122noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3494870173070851543.post-13971769866286924742009-10-06T15:40:00.000-07:002009-10-07T06:46:40.484-07:00Au jour le jour<span style="font-family:arial;">Au jour le jour</span><br /><br /><span style="font-family:arial;">Minutes après minutes, heures après heures, le temps est au labeur<br />Il n’est plus ce temps de fléchir, de réfléchir ; debout, il faut s’en aller<br />L’hypothèque à payer, la note de voiture de ce mois à devoir honorer<br />Les enfants attendent, les parents et amis au pays sans pain ni beurre<br /><br />Vivre comme l’immigrant dans un territoire hostile et impossible<br />Deux boulots pour tenir le coup des besoins toujours grandissants<br />Et le soir, il faut s’en aller pour l’université, rendant tout pénible<br />Ici la vie n’a de sens qu’au travail, à la sueur et au sacrifice du sang<br /><br />De longues heures de route dans le métro, dans le bus ou dans le car<br />Dans la voiture, les embouteillages vous font ce clin d’œil frondeur<br />On y arrive pourtant, le temps d’un répit ; le corps comme au départ<br />Pour une autre journée de tension qui se termine toujours en douceur<br /><br />Vendredi venu la pension devient soudainement maigre et insuffisante<br />Maman avait appelé avant-hier. La tante Alice est malade, souffrante<br />Courir pour le transfert d’argent clamé, courir pour le prévu et l’imprévu<br />Tour à tour, au jour le jour, le ciel s’étonne qu’il ne soit plus en vue.<br /><br />Dans son regard perdu de ce matin, il sonde les flots des jours passés<br />A courir toujours vers un idéal promis qui se fait sans fin et sans fond<br />Vaut-il mieux retourner au pied du mont Nimba après toutes ses années ?<br />Non, vers un pays et un continent qui pleurent sans cesse ses fils perdus<br /><br />Plaine<br /><br /><br /><br /></span>Plainehttp://www.blogger.com/profile/16591603173706996122noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3494870173070851543.post-5154211488176304062009-10-06T15:18:00.000-07:002009-10-06T15:21:50.100-07:00Montrose<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTCnE-IEhEjuwY2w-76LnBUFjcb9H0atPzWZHnr9Yc5r8z3SwKd15Yxy4S7bVmNJA8T4AvzmGYy_9GTn3qGaiBzDxaXud2NHps3SPIN-qEYcQZOSmAvmqXovwGLHiX6wbzFxcTdUEwadg/s1600-h/images.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 137px; DISPLAY: block; HEIGHT: 103px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5389615739104763554" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTCnE-IEhEjuwY2w-76LnBUFjcb9H0atPzWZHnr9Yc5r8z3SwKd15Yxy4S7bVmNJA8T4AvzmGYy_9GTn3qGaiBzDxaXud2NHps3SPIN-qEYcQZOSmAvmqXovwGLHiX6wbzFxcTdUEwadg/s320/images.jpg" /></a><br /><div><strong>Montrose<br /></strong><br />Sais-tu que dans ton jardin fleuri, j’ai planté de nouvelles roses ?<br />Qui chaque matin me saluent tendrement avec les rayons du soleil<br />J’adore parcourir les chemins balisés qui me mènent à Montrose<br />C’est là, en allant, que tous mes sens perdus trouvent leur doux éveil<br /><br />Ils sont longs les chemins qui guident vers ton sourire étoilé<br />Mais l’idée de découvrir ton jardin de roses m’inonde de joie<br />Je ne manque plus de temps pour sentir ton arôme voilé<br />Que seul l’amour exhale et que l’œil ne voit et ne perçoit<br /><br />Quand pourrai-je venir cueillir ces fleurs de pur parfum ?Quand pourrai-je sentir l’odeur immense de ce jardin ?<br />Faut-il attendre encore jusqu’au printemps prochain<br />Pour pouvoir savourer le miel frais du joli matin ?<br /><br />Qu’ils sont si loin les sentiers qui mènent encore à Montrose<br />Les fragrances de ton regard ne m’ont plus donné le choix.<br />Quand le soir, assis au bord de la rive qui saoule la dose<br />De mon âme perdue dans ton haleine encore une fois.<br /><br />Le vent a soufflé hier et les belles fleurs ont été secouées<br />Je ne pourrai plus t’en offrir ces roses de ton secret jardin<br />Comme la semaine passée dans la douleur, tous les deux brisés<br />Les chemins de Montrose aussi refusent de sourire ce matin<br /><br />Lentement les fleurs repoussent, notre jardin commun s’éveille<br />Dans la splendeur profonde d’une soirée d’été qui nous caresse<br />Nous dégustons ces mets exquis d’ivoire qui te font merveille<br />Et me voir au fond de tes yeux cet amour grandissant sans cesse</div><br /><div><br />Plaine<br /><br /><br /><br /><br /><br /></div><br /><div></div>Plainehttp://www.blogger.com/profile/16591603173706996122noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3494870173070851543.post-55949421011353915632009-10-06T15:00:00.000-07:002009-10-06T15:03:15.053-07:00A l’ombre de ton amour<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiQKFC_UvEt9Uz53ozWvXmstvzLfDWHn43_S4CbCyolQFALG24g3-KuYkVM8lZtQb7A-8Un73p1iFNu_hQFUtLYBPSScxJ9G924N50MzybnUSswfMWpRpd_DuLJ2-f-YIINidrfx0oTt8/s1600-h/houselot+005.JPG"><img style="MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 174px; FLOAT: right; HEIGHT: 141px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5389610723600955922" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiQKFC_UvEt9Uz53ozWvXmstvzLfDWHn43_S4CbCyolQFALG24g3-KuYkVM8lZtQb7A-8Un73p1iFNu_hQFUtLYBPSScxJ9G924N50MzybnUSswfMWpRpd_DuLJ2-f-YIINidrfx0oTt8/s320/houselot+005.JPG" /></a><br /><div><strong><span style="color:#9999ff;">A l’ombre de ton amour </span></strong></div><div><br /><span style="color:#ffffcc;"><span style="color:#9999ff;">Le soir infini s’est couché ; l’ombre a pris le dessus<br />Et le temps qui filait s’est soudain estompé<br />Dans le clair de tes yeux fleuris, une lueur s’est conçue<br />Quand mon âme entière, à ta vue, a tremblé.<br />Refrain : A l’ombre de ton amour toujours si fort<br />Même dans la pénombre de la nuit, quand je dors<br />Tu me fais toujours revivre à la chaleur de ton corps<br />Rassuré comme un ange du futur, de demain et de mon sort<br /><br />Je suis bien à l’ombre de ton amour, vaincu à jamais<br />Plus que toute autre victoire perdue en passant<br />Le temps à venir me reste encore tout chantant<br />Qui fait frémir ma tourelle de tes doux baisers<br />Refrain : A l’ombre de ton amour toujours si fort<br />Même dans la pénombre de la nuit, quand je dors<br />Tu me fais toujours revivre de la chaleur de ton corps<br />Rassuré comme un ange du futur, de demain et de mon sort<br /><br />Demain sûrement n’est plus que vague mystère<br />Et, hier entièrement a perdu tout de son austère<br />Etant à l’ombre de ton amour protecteur<br />Je me sens fort en cette jungle comme un acteur<br /><br />Plaine</span><br /><br /></span></div>Plainehttp://www.blogger.com/profile/16591603173706996122noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3494870173070851543.post-65174480814490529852009-10-06T14:57:00.000-07:002009-10-06T14:59:28.173-07:00Qui pourra l’arrêter?<span style="font-family:verdana;color:#333300;"><strong>Qui pourra l’arrêter?<br /></strong><br />Si jeune et si belle, le monde est maintenant à ses pieds<br />Elle marche avec assurance, folle et fière de ses seize ans<br />Tous les chemins qu’elle conquit sont désormais entiers<br />Les rues s’illuminent de sa beauté intacte et de pure enfant<br /><br />Elle murmure sa chanson favorite que son ami Michel<br />Ne cesse de lui chanter depuis la douce nuit de miel<br />Elle garde au fond d’elle cette riche parure offerte<br />Par cet amant inconnu depuis la nuit de la grande fête<br /><br />Elle aime marcher sous la fine pluie de juillet<br />Et admirer les oiseaux chanter sous le feuillet<br />Son cœur est encore en haleine pour l’amour<br />Mais, elle est si jeune quand elle compte les jours<br /><br />Elle en voulait au monde, qui se plie vaincu à elle<br />Elle qui n’a ni arme, sinon ses belles ailes étendues.<br />Ses longues jambes détendues sonnent l’appel<br />Des jeunes garçons amoureux qui se sentent tous perdus<br /><br />Qui pourra l’arrêter en hiver quand il fait si froid ?<br />Qui pourra l’aimer en été lorsqu’il fait si chaud ?<br />Qui pourra lui offrir des fleurs au printemps des rois ?<br />Sûrement un prince inconnu qui saura y mettre son sceau.<br /><br />Plaine<br /><br /><br /><br /><br /> </span>Plainehttp://www.blogger.com/profile/16591603173706996122noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3494870173070851543.post-9696716054742549552009-10-06T14:56:00.000-07:002009-10-06T14:57:36.373-07:00Une pensée pour Eunice, ma fille<span style="color:#663366;"><strong>Une pensée pour Eunice, ma fille<br /><br /></strong>C’était hier ton anniversaire et je n’ai pas appelé<br />Pour te chanter comme avant le joyeux anniversaire.<br />C’est vrai que je n’ai appelé, mais je n’ai pas oublié,<br />Car, dans mon cœur tu gis mieux plus qu’une aire.<br /><br />Tu m’appelles papa, et moi, tu es ma princesse<br />Tu étais toujours si douce et de ta voix sans cesse<br />Tu voulais une poupée, une poupée au nom de Barbie<br />Toi qui vivais loin de moi dans ce lieu inconnu à Babi<br /><br />Tellement j’aurais voulu te porter sur mes épaules<br />Tant je voulais tenir ta main quand je marche<br />Tout seul dans les rues vides de cette vaste métropole<br />Où tout est calme, silence, méfiance et pure dèche<br /><br />Ce soir, quand je t’appellerai tu riras au gré du son,<br />Toujours comme au premier jour de l’âge<br />Belle et noire, de ce sourire qui ôte ma rage<br />Rage de t’avoir aimée une fois et pour de bon<br /><br />Où étais-tu papa, quand tu avais promis appelé ?<br />Pourquoi suis-je resté éveillée à attendre ton nom<br />Et n’as-tu pas tenu ta promesse comme libellée ?<br />Pourtant moi j’ai attendu pour revoir ton don<br /><br /><br /><br /><br />Plaine<br /> </span>Plainehttp://www.blogger.com/profile/16591603173706996122noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3494870173070851543.post-87902091377545981702009-10-06T14:47:00.000-07:002009-10-07T04:44:20.312-07:007 Abby Road<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV0-aAyyFZiGpoS55Iw0oTDwEUEZdchHdh0h7ynLbHGegDWyHs4dYLBsfNRSitgfiZw7m_kC3aWLefa4P8M160neBqe_DDkgnwIwmY4IFV3Od0d4rD2DaeZgxXKyySH3dmPoSyq-DlpKI/s1600-h/missamerica+007.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5389822178368354514" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV0-aAyyFZiGpoS55Iw0oTDwEUEZdchHdh0h7ynLbHGegDWyHs4dYLBsfNRSitgfiZw7m_kC3aWLefa4P8M160neBqe_DDkgnwIwmY4IFV3Od0d4rD2DaeZgxXKyySH3dmPoSyq-DlpKI/s320/missamerica+007.JPG" /></a><br /><div>7 Abby Road<br /><span style="color:#33ff33;"></span><br /><span style="color:#330099;"><strong>Comme un paradis perdu au milieu du feuillage<br />Tu te tiens fièrement loin du monde et du bruit.<br />Conservé sans doute des mixtures enivrantes<br />Tu fais la joie d’une longue attente indécise<br /><br />Unique et déterminée, tu restes la belle du bal<br />Qui fait se jaser toute la ville, toute la soirée.<br />Personne n’est passé à tes côtés sans demander<br />Quel parfum tu portes ou encore qui a cousu ta robe ?<br /><br />Mais tu n’es que Danville, la troisième de ta famille<br />Mais tu as été conçue d’amour et de passion noirs<br />Tu as été bâtie dans le temps divin incompris<br />Des impatients humains que nous sommes ici<br /><br />Je voulais juste te dire que tu es belle et joviale<br />Tes occupants en sont conscients et te le rendent bien<br />Eux qui ne manquent pas d’occasion de nourrir ta foi<br />En te décorant chaque saison d’objets d’art et de raison<br /><br />Tes belles fenêtres de cathédrale sont si majestueuses<br />Et font de Saint-Pierre la grande copie uniforme<br />Ils se tiennent encore dans l’admiration de tes espaces<br />De tes chambres immenses et infinies pour l’hospitalité<br /><br /><br />Plaine<br /><br /></strong></span></div>Plainehttp://www.blogger.com/profile/16591603173706996122noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3494870173070851543.post-42099080461939496992009-10-06T14:37:00.000-07:002009-10-06T14:43:56.248-07:00Chant d’été pour Maud<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsL5TuFYgsVhc6KTcLvBrLq-uZ1uO8zOvbBTfAer54duue0ovNZjrmZTrVfe3f8J-s3h3_vc-muUDUZ9__uGidgiFgz7ZhFxuZWYu1Qb2U-6NDpDb1Z_M49gjPt7ruKfREmzpGQ3MRn-0/s1600-h/images.jpg"><img style="MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 118px; FLOAT: right; HEIGHT: 118px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5389605976063904674" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsL5TuFYgsVhc6KTcLvBrLq-uZ1uO8zOvbBTfAer54duue0ovNZjrmZTrVfe3f8J-s3h3_vc-muUDUZ9__uGidgiFgz7ZhFxuZWYu1Qb2U-6NDpDb1Z_M49gjPt7ruKfREmzpGQ3MRn-0/s320/images.jpg" /></a><br /><div>Chant d’été pour Maud</div><br /><div></div><br /><div>Mine d’une beauté infinie, larguée sur le bleu des océans tropicaux<br />Tes yeux rappellent l’éclat d’un riche diamant noir forgé par le temps.<br />Comme un été, tu rallumes mes jours d’amours que je croyais sous les sceaux.<br />Dans la brise de ton élan, tes cheveux de charme rient au vent.<br /><br />Tout commençait par la peau, ta peau si douce et veloutée, si frêle et satinée.<br />De tes mains si fines, tu exprimais en moi le désir ensoleillé de toute une vie.<br />Quand viendras-tu pour illuminer nos âmes d’hiver et de froides matinées ?<br />Le sable des plages à Saint-Marc se meurt depuis que tu es partie.<br /><br />Marches-tu, quand tout en toi est rythme et mélodie, rythme et mélodie.<br />Pourtant, les jours sont si meilleurs ; chaque jour comme à samedi.<br />Danse, danse beauté ; ton cœur, si rempli d’amour est encore en haleine<br />Pourtant, tu restes sereine comme une reine dans une arène de laine.<br /><br />Ma joie est si pleine quand je loge auprès de toi, ma complète<br />Et les carnavals d’Haïti manquent de tes belles larmes de joie<br />Et moi, j’imagine immortelle cette âme qui fait ma fête<br />Une fête que rien, ni personne ne peut en désarmer la foi.<br /><br />Plaine</div>Plainehttp://www.blogger.com/profile/16591603173706996122noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3494870173070851543.post-46371619990457924702009-10-06T14:26:00.000-07:002009-10-06T14:29:34.504-07:00c'est la vie<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwlGxTZj2rT62HHgiZPt9Po7hUi-Hia7RPFOj_0emNDy3BzBUnhQBKko78zSk2yQhLfFCQX2fIGH_Zy_Y_IkqFHz2dDGtlRcq5BPg4EPXsVhgYkubo7QohvP8pdsyST2CgrApmEqMiYgw/s1600-h/2009_0626amerjeune0023.JPG"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5389602187085465698" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwlGxTZj2rT62HHgiZPt9Po7hUi-Hia7RPFOj_0emNDy3BzBUnhQBKko78zSk2yQhLfFCQX2fIGH_Zy_Y_IkqFHz2dDGtlRcq5BPg4EPXsVhgYkubo7QohvP8pdsyST2CgrApmEqMiYgw/s320/2009_0626amerjeune0023.JPG" /></a><br /><div><span style="font-family:courier new;">C’est la vie !</span></div><br /><div><br />Le chant du coq s’éloigne en ce petit matin<br />La belle fleur de la journée s’est fanée<br />Et le luisant soleil du jour s’est éteint<br />Comme les sombres larmes d’un damné<br />C’est la vie comme je ne l’ai jamais imaginée<br />C’est la fille que je n’ai jamais su aimer<br />Mais au fond de moi, je sais que tu souffrais<br />Au fond de toi, tu sais c’ que je voulais<br /><br />Le voile si doucement a saisit l’aurore.<br />Et mon regard perdu resta sans fond<br />Je garderai encore secrets ces souvenirs d’or<br />Qui ont rythmé mes nuits sans son<br /><br />Je n’aurai jamais su t’aimer vraiment avec l’élégance du monde<br />Jamais su t’appréhender avec cette peur intérieure qui sonde<br />Si, sûrement, à cette nuit unique où tu brillas plus que lumière<br />Lorsque dans la pénombre, tu fis vibrer mon âme entière<br /><br />Et maintenant que je suis nu<br />Maintenant que tout est su<br />Je ne pourrais être vu<br />A défaut de m’avoir lu<br /><br />Que je souffle mon dernier sanglot d’amour, c’est la vie<br />Que ces journées si belles deviennent si courtes, c’est la vie<br />Que plus jamais le rideau ne se ferme au dessus de moi, c’est la vie<br />Que mes larmes à toujours se dessèchent seules, c’est la vie<br /><br />Il est vrai, je n’ai jamais su t’aimer. Pourtant, mes sens en émoi<br />Faisaient déborder mes flots plus que les vagues de la mer<br />Je t’aurais perdue à jamais si c’était encore la première fois<br />Mais, maintenant je crois que la vie peut être si courte et si amère.<br />C’est la vie et je n’aimerai que toi.<br /><br />Plaine<br /></div>Plainehttp://www.blogger.com/profile/16591603173706996122noreply@blogger.com1